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J’ai eu l’occasion d’utiliser une de ces machines et n’ai pas trouvé ça pratique, trop distrayant, j’avais du mal à travailler en pédalant. Par contre, j’adorerais avoir un bureau haut pour travailler debout.
Super idée, transformer ma chaise en chaiselo serait cool :)
C'est bien de chercher des solutions à ce qui est un vrai souci essentiel, mais un vélo d'appartement? Pourquoi ne pas leur proposer plus d'activités à l'extérieur plutôt?
C’est peut-être une question naïve mais j'avoue que les encourager à rester assis sur un vélo d'appartement au lieu de les envoyer dehors faire du sport me laisse perplexe.
Vu de l'extérieur (je suis vieux, j'ai quitté l'école y a bien longtemps), c’est un peu comme de proposer des séances de lampes à UV à quelqu’un qui ne prend pas assez la lumière. C'est une solution très technologique, coûteuse, et qui ne fait que traiter le symptôme au lieu de traiter sa cause. Au lieu de lui proposer la solution la plus simple qui consiste à (lever son cul de sa chaise, ouvrir la porte et) sortir de chez soi un peu chaque jour, pour marcher au grand air. C'est gratuit ou presque, le soleil est plus efficace qu'une ampoule même très high-tech, et c'est aussi potienllement très (re)sociabilisant ce qui, en retour, pourrait devenir une motivation plus grande pour encore plus d'activitiés à l'éxtérieur et donc pour prendre plus de lumière (et pour une meilleure insertion sociale).
Ça aurait aussi le mérite de les encourager à se sortir la tête des écrans, un peu plus. Ce qui ne ferait de mal à personne, jeunes comme moins jeunes ;)
Outre les vélos-bureaux, c'est toute une culture de l'activité qui se diffuse dans le lycée. Ainsi, des professeurs ont mis en place des "pauses actives", comme l'explique Zoé. "Le lundi, on a maths et, entre les deux heures, on va marcher 5 ou 10 minutes avec le prof pour s'aérer l'esprit. C'est mieux que de continuer le cours ou juste de sortir dans le couloir pour rester sur son téléphone".
c’est un peu comme de proposer des séances de lampes à UV à quelqu’un qui ne prend pas assez la lumière.
Le soleil en Bretagne en hiver, ça ne doit pas être hyper courant.
La Belgique n'a eu que 17h de soleil en décembre 2024
Quand je parle de soleil ,je parle pas de se dorer la couenne pour soigner son bronzage. Je parle de recevoir une doise de lumière naturelle (même par temps gris). Je pense que nos ancêtres se débrouilalient pas mal sans lampes à UV, sous les mêmes latitudes, mais peut-être je me trompe.
Oui, mais je pense que nos ancêtres passaient beaucoup, beaucoup plus de temps dehors que nous. En hiver, pour quelqu’un qui travaille en intérieur pendant la journée, il ne reste pas beaucoup de temps pour prendre le soleil. Et même si tu peux attraper quelques rayons en sortant du boulot, ça ne compense pas forcément le fait que tu t’es levé avant l’aube et que tu as bossé toute la matinée en y étant très peu exposé. (Ce qui peut causer des troubles du sommeil, si je me souviens bien.) Après je suis d’accord avec toi sur le principe, si on a le choix mieux vaut prendre le soleil.
17 heures 01 minutes. C’est le nombre d’heures d’ensoleillement au mois décembre dernier en Belgique, selon les données enregistrées à Uccle par l’IRM. C’est très peu comparé à la normale de saison: 48h35. Le mois de janvier fût un peu mieux, avec 36h28 de soleil, mais toujours en deçà de la normale qui s’élève à 59h04. De quoi alimenter le blues hivernal, et les carences en vitamine D des Belges.
«Les humains sont des animaux diurnes. Ils sont dépendants de la lumière pour pouvoir être actifs», rappelle le professeur Gilles Vandewalle, neuroscientifique, maître de recherche FNRS à l’institut Giga de l’ULiège.
«Une partie anatomique de la rétine possède des récepteurs photosensibles qui sont reliés par un câble à l’horloge biologique. Ces récepteurs ne se déclenchent pas lorsque la lumière est trop faible», explique Daniel Neu, professeur à l’ULB et chef de service au centre des troubles du sommeil de l’hôpital Chirec-Delta. «Si on ne reçoit pas assez de lumière à certains moments de la journée, le rythme circadien est perturbé».
Le «blues hivernal», cette baisse de moral chez les individus durant les périodes sombres, touche environ 25% de la population dans l’hémisphère nord, détaille Gilles Vandewalle.
En attendant le printemps, la luminothérapie consiste à s’exposer face à une lampe reproduisant la lumière naturelle du soleil. Une ampoule classique ne suffit pas. L’intensité de la lampe doit être comprise entre 2.500 et 10.000 lux (unité d’éclairement) pour être efficace. Certains appareils de luminothérapie diffusent aussi de la lumière bleue – la plus importante pour l’horloge biologique.
Quel que soit l’appareil, il est recommandé de l’utiliser dès le réveil pendant 30 minutes environ, de fin octobre jusqu’à fin février. «Dès deux à trois semaines, l’utilisateur peut se sentir reboosté», estime Gilles Vandewalle.
