KingFluid

joined 2 months ago
[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 1 month ago

C'est corrigé !

 

RIP Tai Luc

 

Starleaf soigne, Starleaf nuit. Sur Epsilon‑9, la frontière enseigne à chaque cowboy que la liberté a toujours un prix.

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 1 month ago (1 children)

what R ur fav' bands (just curious)?

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 2 points 2 months ago

makes sense, TY

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 2 months ago (4 children)

a ton of em, my fav' being P.O.D., Blut aus Nord, Slayer & Peste Noire

why are u asking me that?

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 2 points 2 months ago

agreed; currently discovering it

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 2 months ago (6 children)

music: 8/10
lyrics: i dont get them

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 2 months ago (8 children)

not yet! but since English is my second language, i have trouble understanding English when its sung. ill have a look at the lyrics. TY!

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 2 months ago (10 children)

Forgiveness is strength

 

Tiphaine regarda Tsomak s’écarter pour tirer rapidement une bouffée sur son cigare. Puis, se redressant péniblement sous le poids de son ventre bières-bedonnant, il versa le reste du tonneau dans le ruisseau de la forêt. C’était probablement le plus d’exercice qu’il avait fait depuis vingt ans.

Tsomak rit. « Tu vois, Tip, tout le monde dans le Corps pense qu’il faut une grande confrontation avec les Teelmaks. Pas moi. C’est pourquoi je dirige ma propre unité de mercenaires et que je ne me suis pas engagé avec les beaux garçons et les jolies filles de la Garde étrangère. Moi, je préfère les actions indirectes, comme mettre des produits chimiques dans l’approvisionnement en eau. Cela peut prendre des années, mais ces insectes auront des bébés stupides et commenceront peut-être à s’entre-tuer. Ce sera le signe que tout se passe comme prévu. Dans quelque temps, la prochaine génération pourra marcher droit vers la Ruche pendant que je profiterai de ma retraite sur la plage de Zagimuf. Oui, madame, restez avec moi, petite fille riche, et vous vivrez assez longtemps pour ajouter une pension à la fortune impériale de vos parents. »

En l’écoutant, elle réalisa que son séjour loin des Mondes centraux et en dehors des instances officielles de l’Empire n’était pas l’aventure romantique qu’elle avait imaginée.

#abbott #français

Copyright Patrick Abbott 2025

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 2 points 2 months ago (2 children)

Du coup, j'ai mis un autre texte, en céfran, à la place.

[–] KingFluid@lemmy.blahaj.zone 1 points 2 months ago

Désolé, dacodac.

6
submitted 2 months ago* (last edited 2 months ago) by KingFluid@lemmy.blahaj.zone to c/forumlibre@jlai.lu
 

Mais qu'est-ce que le jazz ? Au Bandy, c'était, il y a des années, quand débarquaient trois douzaines de noirs, une poignée d'inconnues aux sous-vêtements à tordre de sueur et les gars des narcotiques. Comme en son temps, il aurait été inimaginable que pointent leur nez au Birdland Club le photographe ou le rédacteur de Vogue. Pour beaucoup des meilleurs jazzmen, une jam session n'était rien d'autre qu'une profonde et hallucinante manière de passer le temps entre deux condamnations. Peu de ces génies atteignirent l'opulence des minets de la pop music. Billie Holiday mourut avec 70 cents sur son compte à vue et quelques dollars collés à sa jambe par un sparadrap. La nuit où il chanta pour la télévision Fine and Mellow, le saxophoniste Lester Young accompagna ce testament avec la délicate et tragique langueur de celui qui a l'intuition que dans les larmes de la vieille prostituée pourrit depuis longtemps la lumière lysergique de l'extrême-onction.

Les orchestres de jazz se formaient et se disloquaient en fonction des rafles policières et de la santé changeante des musiciens. Dizzy Gillespie suait de l'héroïne et quand il cassa sa pipe, loin de la maison, Charlie « Bird » Parker paraissait vingt ans plus vieux que les trente-cinq qu'il avait. John Coltrane tombait dans la drogue pour le bref plaisir de se relever et dans la trompette de Miles Davis, Round Midnight sonnait comme si elle était touchée par l'haleine de Dieu et les effets d'une embolie. Le pianiste Bill Evans se recroquevillait insipide sur le piano et le faisait sonner cool et sans espérance, comme s'il faisait profiter ses doigts de la force rémanente d'une colique biliaire.

view more: next ›