« Il n’y a pas une solution qui vous prémunisse à 100 % du risque d’être intercepté et écouté ». Voilà la mise en garde faite par le patron de la DGSE, les services secrets français. Nicolas Lerner évoquait à ce moment-là les applications de messagerie instantanée proposant du chiffrement de bout en bout. Mais est-ce qu’il faut pour autant les jeter à la poubelle ?
...
« Un téléphone, c’est un espion, un mouchard que vous avez dans votre poche. Donc, il faut considérer […] que ce que vous échangez dans votre téléphone, les conversations que vous avez, les messages que vous avez, peuvent être interceptés », a-t-il ajouté. Et donc, potentiellement accessibles à des tiers, notamment des services de renseignement.
Mais comment ? Pas en cassant les opérations mathématiques qui servent au chiffrement de bout en bout, mais en suivant une autre stratégie que l’on peut résumer en un proverbe : Si la porte est fermée, alors il faut passer par la fenêtre.